
645,000 VNĐ
Quand viennent les cyclones
Détails sur le produit: » Prix: 645,000 VNĐ » Barecode: 9782226208484 » Auteur: Anita Nair » Éditeur: ALBIN MICHEL » L'année d'édition: 5 mai 2010 » Langue: Français » Dimension: 23,2 x 15,4 x 2,4 cm » Nombre de page: 400 » Poids: 0.524 kgDescriptions du produit
Le destin de deux êtres perdus, cassés par la vie, en quête de bonheur et de dignité.
Meera,
40 ans, écrit des livres de cuisine. Mais elle doit avant tout son
statut social, à son mariage, officiellement réussi, avec Giri, cadre
dirigeant dans un grand groupe multinational. Tout va donc pour le mieux
pour Meera jusqu'au jour où son mari la plaque sèchement au beau milieu
d'un brunch branché. Meera se retrouve toute seule pour s'occuper des
enfants, de sa mère, de sa grand-mère et de la Maison bleue, la ruine
somptueuse où Giri et elles ont vécu jusqu'alors si heureux.
L'homme
qui la raccompagne chez elle est aussi une âme meurtrie.
J.A.Krishnamurthy, ou JAK, expert internationalement réputé, spécialiste
des cyclones, s'efforce, comme Meera, de réunir les pièces du puzzle de
sa vie. Chez lui, dans une chambre spécialement équipée, repose sa
fille âgée de dix-neuf ans, tombée dans le coma après avoir été attaquée
dans des circonstances non élucidées sur la plage d'un village éloigné.
Une muraille de silence et de peur entoure l'événement, et JAK ne
trouve pas plus d'aide du côté de la police locale que de celui du petit
ami de sa fille pour percer le mystère de ce qui s'est vraiment passé.
Et tandis que leur relation atteint l'intensité d'un cyclone, Meera et
JAK réalisent progressivement que leurs destinées sont étroitement et
étrangement liées...
Extrait
Mira, visage levé, sourit de nouveau au ciel. Un soleil fluide brasse un distillât de senteurs, de notes hautes, espiègles, dansantes. Pomme, jasmin, noix, rose, musc, vin. Un chrysanthème solitaire. Le «pop» des bouchons. La courbe constante de l'arc qui s'écoule dans les verres. Le verre frais contre sa joue.
Dans les mythes grecs dont elle est friande, existe une déesse à laquelle Mîra peut s'identifier : Héra, épouse de Zeus, le dieu des dieux, et reine de l'univers.
C'est donc une Mîra très en forme qui, debout face au vent, laisse les bourrasques jouer avec le chiffon de soie de sa jupe, soulever une mèche de ses cheveux, la faire glisser malicieusement de sa joue à sa bouche.
Au fond d'elle-même, une petite fille saute à la corde : un, deux, trois, nous irons au bois ; quatre, cinq, six, cueillir des cerises ; sept, huit, neuf, dans mon panier neuf...
Mîra a l'impression de ne plus pouvoir effacer son sourire. C'est la journée de septembre la plus parfaite qu'on puisse imaginer.
Tout le monde ici semble d'ailleurs de cet avis. Le pourtour de la piscine se remplit rapidement. Comme ils sont beaux, se dit Mîra, tous ces gens sortis de leurs belles demeures dans leurs beaux vêtements pour se réunir au doux clapotis de l'eau autour de la piscine de l'hôtel, sous un ciel si bleu.
Revue de presse
Sous le pittoresque du récit, le flamboyant délire de certaines situations et certains lieux, Anita Nair nous plonge dans des aléas psychologiques aux couleurs de l'univers. Et les existences deviennent cosmiques. (Fabienne Pascaud - Télérama du 23 juin 2010 )Anita Nair retrace le parcours qui la mènera vers une nouvelle vie, les pieds dorénavant sur terre et la conscience enfin claire. Elle peint le portrait envoûtant d'une mère de quarante ans qui s'émancipe. Futée, l'auteur y ajoute une intrigue quasi-policière, par le biais de son héros masculin. Et dépeint ainsi une Inde incarnée et sensuelle, très loin des romances bollywoodiennes. (Le Figaro du 23 juin 2010 )